Définir une trame
Découvrir les différentes techniques d'impression en couleur
La page du jour
http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2008/hexachromie.htm
Impression multicouleurs : l'hexachromie et au-delà | ||||||||||||||||||||||||||
Nadia HASSISSI
Étudiante Licence professionnelle - Pagora Avertissement |
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Figure 1 - Écran de visualisation en polymère Readius de Polymer Vision |
Voir aussi : | ||
Internet engendre un bouleversement culturel considérable dans son association aux autres médias (papier, radio, TV TNT, téléphonie mobile). Il induit de profondes mutations dans la culture de travail et du commerce et introduit l’achat et l’appel d’offres en ligne (e-commerce) ainsi que l’échange de données à distance.
Le Web dynamique est devenu la solution complète de communication. Une solution à moindre coût avec les avantages certains du feed-back, de la veille technologique et concurrentielle, de l'analyse de marché et de la réactivité. L’information, auparavant basée sur l’écrit, est complètement remise en question par l’avènement du CD, du DVD et du fichier numérique.
Des inventions dignes des meilleurs films de science-fiction ont vu le jour : miniaturisation, flexibilité, interpénétration avec le numérique et le Net. Par exemple, en 2007, Polymer Vision a mis sur le marché un écran de visualisation en polymère plus léger qu’une plume, aussi fin qu’une feuille de papier et pouvant être emporté partout dans sa poche.
Imaginons l’avenir alors : plus de livres encombrants, plus de journaux dans les kiosques ou de magazines. Les fichiers sont transférés quotidiennement, directement sur votre base de données. L’imprimé n’offre plus de garantie, devient volatile et ses lecteurs sont plus connaisseurs, plus informés voire plus exigeants.
Conséquences :
Toutefois, la menace n’est pas seulement numérique. La hausse du prix du baril de pétrole, des énergies connexes et des matières premières, les coûts d’affranchissement et de logistique de distribution des documents imprimés et enfin les coûts de gestion de la collecte, de ma destruction et du recyclage des déchets ne sont point là pour arranger les affaires du print media. Avec une Drupa qui double sa surface d’exposition pour le numérique, confirme le JDF et annonce un nombre important de plus-values technologiques, l’alarme est tirée quant à l’avenir de l’imprimé.
Le print media n’a pas d’autres solutions que de miser sur ses qualités intrinsèques pour prétendre exister en tant qu'entité et de négocier avec force sa part de marché. La réalité est d’imprimer moins mais le mot d’ordre est d’imprimer mieux dans une coexistence active avec le numérique et non dans la cohabitation passive. La qualité du print media est son unique salut.
La résistance s’organise, des cluster print se mettent en place regroupant les géants de l’industrie de l’impression comme Heidelberg, MAN Roland, Koenig & Bauer, rééquilibrant ainsi l’engouement pour le digital par de véritables politiques de culture du livre et de la lecture. Bookstart (UK), EU Read et Lesestart-Siftung Lesen sont des projets qu'ils soutiennent en direction de la littérature pour enfants.
Pour le professionnel, la qualité de l’imprimé subsiste dans ses qualités intrinsèques :
Toutefois, la couleur est le premier paramètre, le plus immédiat, le plus perceptible par l’œil du professionnel et du profane client en la matière car en quête du WYSIWYG (what you see is what you get). "Ce n’est pas la bonne couleur..." Voilà ce que rétorque souvent le client...
Il faut savoir que le principal système couleur utilisé – la quadrichromie basée sur l’impression du Cyan, Magenta, Jaune et Noir (CMJN) –, ne permet pas, malgré sa longueur d’avance, d’atteindre certains niveaux de détails recherchés par l’œil averti. Des déficiences subsistent dans les tons chauds et froids, dans les tons chairs et dans les pastels. Certaines couleurs (métalliques) présentent des difficultés à s’imprimer alors que d’autres ne s’impriment pas du tout. Ce niveau de détail dans la couleur prend toute son importance lorsqu’il s’agit d’imprimer des photos, de beaux livres, des œuvres d’art, des supports associés à l’industrie du luxe ou tout simplement un emballage destiné à vendre plus.
La qualité de reproduction couleur tente de réduire les écarts entre l’impression finale et l’original (écran ou photo). Le nombre de couleurs reproduites (appelées gamme de teintes ou color gamut) est significatif. Plus grand est ce gamut, plus grand sera le nombre de détails couleurs reproduit. C’est donc un point sur la qualité de reproduction multichrome au-delà de la quadrichromie que nous nous proposons de faire. Nous évaluerons, au regard de la technique et des procédés, les principaux fournisseurs, les secteurs du marché ciblés par l’impression multichrome, leurs parts respectives, les perspectives de développement – locales autant que mondiales – pour tenter de répondre à la question suivante :
est-il opportun aujourd’hui de parler de multichromie en impression ?
Devant la mobilisation de la corporation (associations, syndicats, géants de l’industrie de la filière), devant la nécessité pour les imprimeries de développer des stratégies offensives pour maintenir leur position concurrentielle, devant le cluster print qui s’annonce, quels sont réellement la part et l’avenir de l’impression multicouleurs aujourdhui ?
Peut-on parler de multichromie en impression ?
Peut-on parler de possibilités de développement de l’impression en multichromie ?
La multichromie en impression n’est pas un fait nouveau. La quadrichromie est elle-même un cas particulier de multichromie assez répandue et maîtrisée. On pourrait simplement penser à transposer ses procédés à un nombre plus important de couleurs pour parler de multichromie en impression. Cependant, la séparation couleur en multichromie n’est pas aussi évidente qu’en quadrichromie car la reproduction couleur reste limitée :
La problématique de reproduction de la couleur se pose donc aujourd’hui au même titre que la sélection des couleurs de base et des filtres de séparation des couleurs.
Par ailleurs, la reproduction exacte des couleurs exigeant le respect des standards de la couleur, du procédé d’impression et de l’éclairage (illuminant), les premières couleurs d’impression pour la polychromie furent normalisées au début des années 50. Les procédés d’impression le furent pour la première fois par le groupe allemand Küppers au début des années 70 par la création de la septichromie de Harald Küppers. C’est cette norme allemande pour encres d´imprimerie DIN 16 539 qui deviendra plus tard la norme internationale DIN-ISO 12 647-2.
L’International Color Consortium (ICC) – l'autorité qui régit les normes relatives à l’impression – n’existe que depuis 1993. La mise en place réelle de la gestion de la couleur n’a été possible qu'à partir de 2003. Il était donc nécessaire d’attendre que les différents outils – logiciels de PAO (suites graphiques), de prépresse (rips de séparation et rips d’épreuvage), flux de production, presses et solutions de gestion colorimétrique – évoluent dans la prise en charge des normes et intègrent les fonctionnalités spécifiques à l’application des profils ICC. Il était aussi important que les appareils de mesure de la couleur (densitomètres, spectrophotomètres, spectrocolorimètres) prennent le temps de progresser de manière compatible avec les différents périphériques de marques différentes.
Ce n’est que depuis 2005 que la gestion de la couleur est devenue une nécessité de rationalisation et de qualité. Il fallait attendre que les partenariats et les alliances se tissent. Il faut admettre que le computer-to-plate (CTP), les flux numériques et l’automatisation par le CIP3, CIP4 et le Job Definition Format (JDF) ont fortement accéléré le processus. En ce sens, la couleur en général et la multichromie en particulier restent un aspect technologique assez récent et dont la question n’a pas été entièrement résolue. La technologie qui a fait ses preuves sur le terrain en matière de coordination des modules partiels de reproduction est la manipulation des gradations et des courbes gamma mais, en pratique, il n’existe pas de réelles options de coordination précises et complètes. C’est là la véritable raison pour laquelle la séparation CMJN est la plus répandue.
Parler de multichromie (au-delà de la quadrichromie) en impression revient à développer une technologie moderne de reproduction de la couleur qui prenne en charge :
Pour le professionnel, la multichromie (au-delà des quatre couleurs de la quadrichromie) est une restitution haute fidélité de la couleur au sens de l’élargissement de la gamme (nombre) de couleurs reproductibles et donc des limites extérieures du gamut, produisant ainsi des résultats spectralement identiques à l’original ce qui est, en réalité, rarement atteint. Elle reste relativement liée à l’appréciation visuelle du client et dépend exclusivement et de manière décisive de l’intention de reproduction. Dans une publicité imprimée, l’objectif est de se rapprocher au maximum de l’original. Reproduire fidèlement, c’est reproduire conformément à l’original (écran, photo). On parle d’ailleurs de qualité photo.
Cependant, il faut différencier la reproduction haute fidélité de la couleur de son optimisation. Dans l'impression de journaux, les photos fournies par les agences ont souvent un gamut plus large que celui des technologies d’impression utilisées. Des compromis doivent alors être faits durant la conversion de l’image pour définir les zones importantes, les zones d’accent et les zones d’omission. Dans ce cas précis, le gamut est restreint par le type de support d’impression et par la qualité des encres utilisées. Les données d’images fournies sont souvent dans un espace couleur non adéquat et les données couleurs inconnues. En optimisation, l’intervention manuelle du spécialiste en traitement d’image est inévitable : l’analyse automatique des images et les méthodes d’optimisation n’ont pas atteint le seuil nécessaire de développement pour remplacer la manipulation manuelle de l’image. Les zones d’optimisation doivent donc être manuellement isolées par couches, ce qui peut être fait dans Photoshop. De même qu’en impression numérique, si l’ajout des couleurs lights (Cyan light, Magenta light, Noir light) permet une meilleure qualité du rendu dans les zones claires, il n’étend pas pour autant le nombre de couleurs au-delà du gamut des couleurs primaires du CMJN.
La reproduction haute fidélité de la couleur vise à atteindre la plus grande gamme de couleurs en impression multichrome avec l’objectif de :
Figure 2 - Comparaison de gamuts a. Color photograph (diapositive) b. High-quality offset printing c. Newspaper printing |
Figure 3 - Comparaison de gamuts a. Restreint (multichromie conventionnelle CMJN) b. Plus large HiFi (cyan, magenta, jaune, plus rouge, vert, bleu) |
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Là, l'expression high-fidelity color printing prend une autre définition. Au sens de l’American Davis Consultancy, inventeur du procédé Digital Dark Colors, Hi-Fi désigne une toute autre technique de plus de quatre couleurs dont l’objectif est d’élargir la gamme des tons de l’élément imprimé.
Une gamme de couleurs implique le nombre de couleurs (le gamut), alors qu'une gamme de tons implique les tons d’une même couleur.
Ces systèmes sont principalement :
Les systèmes Digital Dark/Light (autant 6C et 8C) permettent l’amélioration de la qualité d’image. Utilisés seulement dans les procédés numériques (jet d’encre : encre liquide), ils viennent compenser la basse résolution des imprimantes ou des presses par un niveau plus élevé de détail dans les tons clairs. Ils peuvent être accompagnés de couleurs additionnelles comme le Rouge, Vert, Bleu (RVB), élargissant ainsi le nombre de cartouches d’encres jusqu’à 12 : voir la dernière imprimante HPZ3100 qui devient donc multichrome avec en réalité 7 couleurs.
Figure 4 - Dark/Light Colors 6C et 8C | ||
Le gamut est l’ensemble des couleurs reproductibles par un périphérique donné avec un ensemble d’encres donné. Deux éléments le déterminent :
Fondamentalement, les même pigments d’encre constituent les gamuts pour les systèmes 4C, 6C et 8C. Par conséquent, les limites extérieures de ces espaces couleur sont identiques. Cependant, les systèmes 6C et 8C définissent un espace couleur apparent légèrement plus large.
Figure 5 - Comparaison de gamuts a. Chromalin CMJN b. Plusieurs imprimantes 4C |
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Deux éléments sont responsables de la granulation en impression numérique :
Le phénomène de granulation est apparent dans les zones de haute lumière et des demi-tons correspondant aux tons chairs, aux couleurs pastels et aux images à gradient. L’objectif de l’impression 8C est de réduire la granulation. L'utilisation des encres légères permet l'impression de plus de points dans la même surface d'impression impliquant un niveau de densité comparable à celui des 4C. En imprimant plus de points light sur une surface donnée, on améliore les niveaux de gris, les contrastes entre les points. Le fond est invisible, l'impression est qualitativement meilleure et plus réaliste et les photos sans granulation. Le système 8C produit des couleurs plus douces que le système 6C spécialement dans les surfaces noires et jaunes.
La résolution est traditionnellement définie par le nombre de points imprimés par pouce (dots per inch). La résolution accessible se réfère strictement au nombre de points que l’imprimante peut dresser sur chaque pouce de surface imprimée. Ainsi, une image imprimée avec une résolution accessible de 370 dpi 8C paraît aussi bonne à l’œil nu que la même image imprimée à 740 dpi avec un système 4C. L’œil humain ne peut pas percevoir ces légères nuances à cause de ses limites naturelles. Par conséquent, les deux images lui semblent identiques.
On peut prétendre qu'une imprimante 8C avec une définition accessible du 370 dpi produit apparemment une impression ayant la qualité de 740 dpi (="résolution apparente" du 740 dpi). Le système 6C est similaire dans tous les aspects, bien qu'à un moindre degré.
Cependant, l'impression 8C présente certains désavantages tels que la consommation supplémentaire d'encre et la vitesse inférieure.
Le système 8C par opposition au système 4C permet à des degrés différents :
Conclusion : au vu des paramètres préalablement exposés, les couleurs Dark/Light ne représentent pas une véritable multichromie. Par conséquent, il serait plus judicieux de parler de cartouches plutôt que de couleurs pour les encres lights.
En général, les tons directs portent le nom de leurs constructeurs – Pantone, Focoltone, DIC, Toyo, Trumach, HKS, NCS, RAL – et sont souvent utilisés pour reprendre les couleurs chartes d’une entreprise dans le cas où la quadrichromie ne suffit pas à reproduire son image de marque (logos, titres) ou encore dans l’emballage et l’étiquette pour rehausser et intensifier le rendu final.
Figure 6 - Tons directs (Pantone) | ||
Normalement, les tons directs ne sont pas pris en compte dans la séparation couleur des données images. Au même titre que l’optimisation de certaine couleurs, des couches sont isolées pour recevoir des aplats de couleurs préparées, à la différence près qu’elles sont utilisées comme des éléments à part avec une impression sans tramage. Certes, les tons directs élargissent le nombre de couleurs reproductibles mais ils cohabitent avec les couleurs primaires dans leur procédé. Elles n’affectent donc pas la chaîne dédiée à la reproduction du CMJN. Les bibliothèques couleurs sont simplement intégrées dans les bibliothèques générales des différents logiciels servant à la conception, au maquetage, aux rips de rastérisation et de tramage et à l’épreuvage. Ces rips les considèrent comme un pourcentage de couverture de 100 %.
Les tons Pantone sont intégrés avec la variation qu’ils présentent pour les supports mates ou brillants (coated, uncoated).
Les tons directs s’ajoutent en nombre illimité tout au long de la chaîne graphique et s'il ne sont pas convertis dans le système CMJN, ils améliorent le rendu couleur de l’imprimé mais augmentent considérablement son prix de revient de manière exponentielle (temps de calage machine, nombre de films, nombre de plaques, nombre de passes, quantités d‘encre, temps d’exécution,...).
La multichomie en impression (multicolor printing) est la reproduction d’un original à partir d’un nombre multiple de couleurs par juxtaposition ou par superposition.
La multichromie diffère d’un procédé d’impression à l'autre. L’entrée en force du numérique n’a pas réussi à supplanter les procédés conventionnels, notamment l’offset, dans la qualité de l’impression. Aujourd’hui encore, le beau livre est imprimé sur une presse offset et la flexographie quant à elle est la reine de l’emballage.
Toutefois, ces procédés ont bénéficié, particulièrement pour la quadrichromie, des avantages du développement numérique de la partie prépresse (de la conception à la fabrication de la forme imprimante) : qualité de profilage, de correction couleur, de séparation, d’épreuvage et de tramage et gestion colorimétrique. L’impression numérique ne comporte pas réellement de gestion de la couleur et n’atteint pas les résolutions de sortie de l’impression conventionnelle. Elle ne nous intéresse donc que dans la mesure de ses moyens au profit de la conventionnelle dans la production et la gestion de la couleur et surtout dans la séparation tramée au-delà de quatre couleurs.
La multichromie en tant que telle remonte à la nuit des temps. En pratique, à l’exception du système Indichrome pour les presses électrophotographiques, les systèmes multichromes existants ont été développés pour les presses conventionnelles.
On distingue donc différents systèmes multichromes à séparation tramée.
Figure 7 - Couleurs primaires de la quadrichromie : Cyan, Magenta, Jaune, Noir |
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Figure 8 - Couleurs de base selon Küppers |
Actuellement, c'est le système couleur le plus maîtrisé en contrôle qualité. La quadrichromie (multichromie à quatre couleurs) est en réalité une trichromie à laquelle est additionné un noir plus intense que celui obtenu par le mélange des trois afin de remplacer le texte noir et de donner plus d’intensité à l’image reproduite. Le noir est utilisé comme stabilisateur de gris, qui soutient également les endroits obscurs de l´image et permet un meilleur tracé de celle-ci.
En imprimerie, ces couleurs sont additionnées selon le principe de la synthèse soustractive.
Le principe de la quadrichromie peut être réduit avec le même procédé à une :
L'hexachromie (six colors printing) consiste à reproduire un original à partir de six couleurs. Il est capital de distinguer l'hexachromie de l'Hexachrome de Pantone qui est une hexachromie particulière utilisant les encres Hexachrome de Pantone.
La septichromie ou l'heptachromie : créée par Küppers dans les années 70, elle est à l’origine de procédés comme l’Opaltone.
L’impression Hi-Fi utilise un système de couleurs complémentaires RVB (Rouge, Vert, Bleu) en plus des couleurs primaires CMJN (Cyan Magenta, Jaune et Noir).
Dans la Théorie des Couleurs Küppers, les huit couleurs de base correspondent aux dénominations suivantes : Noir (K) ; Bleu-Violet (B) ; Vert (G) ; Rouge-Orange (R) ; Bleu-Cyan (C) ; Rouge-Magenta (M) ; Jaune (Y) ; Blanc (W).
Figure 9 - Hexachrome de Pantone |
Apparue en 1994 à l’initiative de Pantone, elle cohabite avec d’autres procédés 6 couleurs (IndiChrome qui est un faux Hexachrome). Elle permet de reproduire un plus grand nombre de nuances à partir de six couleurs primaires de l'hexachromie qui sont : noir, cyan, magenta, jaune, orange et vert. Suivant les cas, le vert peut être remplacé par le bleu réflexe.
Traditionnellement, des tons directs sont ajoutés au noir ou aux CMJN pour s’assurer de la reproduction correcte d’un nombre important de couleurs ce qui induit le coût supplémentaires des encres et les limites de rajout de couleurs qu’impose la presse en un tour machine.
En couleurs hexachromes, les couleurs primaires CMJN sont modifiées de façon à être des encres plus fraîches et lumineuses. Renfermant des pigments fluorescents donnant plus de vivacité et d‘intensité aux couleurs imprimées, les couleurs primaires CMJN modifiées sont plus chromatiques que les encres CMJN standards.
10 couleurs d’encres de base composent les couleurs Pantone :
Auxquelles ont été rajoutées dans les années 80 :
On a constaté que les domaines les plus défavorisés dans la reproduction des couleurs concernent surtout les verts et les oranges. Les violets, couleurs moins fréquentes et de luminances faibles, posent moins de problèmes.
Figure 10 - 6 couleurs de l'Hexachrome de Pantone : Noir, Cyan, Magenta, Jaune + Orange, Vert |
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Problème de restitution de la couleur : en synthèse soustractive (par exemple, en utilisant des pigments : peinture, crayon, encre d'imprimerie, feutre), la couleur orange s'obtient théoriquement en mélangeant beaucoup de jaune et un peu de magenta (ou du jaune et du rouge). La proportion est généralement de 3 à 4 parts de jaune pour une part de magenta. Le orange obtenu par la quadrichromie en imprimerie ne permet pas d'obtenir une teinte pure. Comparé à un orange pur, il passe pour un beige ou un marron orangé. En fait, la couleur orange est réputée impossible à obtenir réellement en imprimerie : on ne fait que la simuler. Il faut savoir qu’un orange naturel saturé RVB est composé de 100% de rouge et 50% de vert (0% de bleu). Sa simulation en quadrichromie donne 55% de magenta et 85% de jaune. Cette dernière ne parvient pas à restituer un orange pur. Pour obtenir un orange pur en imprimerie, on a donc recours à des pigments spécifiques (par exemple le Pantone orange 021 ou bien un mélange rouge chaud et jaune chaud).
Figure 11 - Gamut hexachrome : nettement supérieur à celui du CMJN et se rapproche du RGB donc de l'affichage écran |
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L’hexachromie donne aussi de meilleurs violets que la quadrichromie. Cependant, il faut faire des choix. Si l'on ajoute plus de violet, on perd dans les oranges or ceux-ci élargissent considérablement le gamut.
2 381 000 couleurs sont visibles par l’œil, 337 700 sont reproductibles en CMJN (encres EuroStandard) soit 14 % de l’espace visuel. En hexachromie, 495 150 couleurs sont reproductibles ce qui augmente les possibilités à 20% de l’espace visuel.
60% seulement des couleurs Pantone directs sont reproductibles par le système CMJN alors que le système Hexachrome permet d’avoir des couleurs plus vibrantes, plus fraîches, des tons chairs plus réalistes avec la possible reproduction de 90% des couleurs aplats Pantone Matching System, soit le double des couleurs pouvant être reproduites en CMJN. Cela réduit considérablement les temps machine et par conséquent, les coûts et cela évite d'utiliser des tons directs (12 couleurs en tons directs peuvent être réduites aux six couleurs de l’hexachromie).
À la différence de la septichromie d’Harald Küppers – dont les résultats sont appréciables mais pendant longtemps en décalage avec le parc des machines et nécessitant plusieurs passages –, l’hexachromie proposé par Pantone se place plus en correspondance avec les matériels des entreprises. Son principal domaine d’application reste l’emballage dont la couleur est un élément fort d'attractivté. L'hexachromie est cependant moins étendue en France qu’aux États-Unis (2 à 3% contre 30%). En 2002, elle occupait 1% du marché de l’imprimé français.
Figure 12 - Espace couleurs CIE 2 381 000 couleurs distinguées par l'oeil | Figure 13 - Encres EuroStandard 337 700 couleurs soit 14% de l'espace colorimétrique visuel |
Figure 14 - Espace Hexachromie 495 150 couleurs soit 20% de l'espace colorimétrique visuel |
Figure 15 - Espace Hexachromie + EuroStandard |
Figure 16 - Espace CIE + Espace Hexachromie + EuroStandard |
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L’écran est une nouvelle donnée d’épreuvage pour l’Hexachrome. L’affichage des écrans est peu de choses près le même et ne dépend pas de la marque. Les subtiles différences sont dues à la nature des canons à phosphore (Mitsubishi, NEC, Sony Trinitron).
Avec la technologie LCD, les écrans destinés à l’industrie graphique ont énormément gagné en haute fidélité d’affichage. Cependant, une nouvelle génération d’écrans a vu le jour notamment avec le LCD Cg220 Eizo Nanao Technologies qui revendique une gamme de couleur proche de l'espace RVB trouvé dans des produits d'Adobe. Cela permet à plus de couleurs d’être vues sans être compromises par le gamut de l’écran. Car encore faut-il savoir que l’espace Adobe RVB est l'espace chromatique préféré de RVB à employer pour des fonctions de Hexachrome puisqu'il englobe une gamme plus étendue de couleurs reproductibles dans l'impression Hexachrome.
Les espaces couleurs RGB et le color match de RGB sont beaucoup plus petits et ne tirent pas profit de la palette de couleurs plus grande d'Adobe RVB qui contient plus de couleurs Hexachrome imprimables. Un écran le plus proche d'Adobe RVB est donc l’idéal. Les versions de Photoshop Cs3, ou encore les précédentes, ne permettent ni l’affichage des séparations et des trames, ni les fonctionnalités de conversion. Des plug-ins sont nécessaires à cet effet. Par ailleurs, ces plug-ins ne fonctionnent pas sur les versions Cs3. À l'origine, ils ont été conçus pour la version de Photoshop 6.
La meilleure approche pour réaliser des travaux en Hexachrome est de travailler dans l’espace couleur RVB pour les image bitmap et de spécifier les tons directs dans les travaux vectoriels en utilisant la librairie de couleurs Pantone Matching System ou les valeurs RVB. La méthode la plus pratique est de faire un épreuvage, des séparations Hexachrome et de visualiser sur un écran correctement calibré ou de faire une sortie sur imprimante jet d’encre destinée à cet effet. Pour les fournisseurs de l’épreuvage, deux grands marchés se dégagent : les impressions grand format jet d’encre et les imprimantes jet d’encres (à base de solvants).
Dans la plupart des cas, deux couleurs supplémentaires fonctionnent bien au lieu de la couleur impaire. Vous ne voudriez pas réellement établir un profil de cinq couleurs ICC juste d'un primaire rouge supplémentaire pour la sortie photographique. Ajouter le bleu avec primaire rouge fournit la couleur complémentaire.
L’un des grands défis de la conception et de l’impression Hexachrome de Pantone est l’épreuvage. Les systèmes (rips d’épreuvage) sont adaptés seulement aux primaires CMJN et les tons directs. La suite Color Hexware de Pantone comprend les plug-ins nécessaires pour la séparation, la correction couleur, le vectoriel hexachromie et intègre des bibliothèques prêtes à cet effet.
Figure 17 - Nuancier Indichrome de HP |
Les encres HP ElectroInk pour l'impression numérique sont disponibles dans une large gamme de couleurs, dont l’ensemble six couleurs de la gamme HP IndiChrome. Cela comprend l'orange et le violet, et permet d'étendre les capacités de reproduction des couleurs bien au-delà de ce qu'autorisent les encres CMJN. Les couleurs d'accompagnement HP IndiChrome, mélangées à partir d'encres de base, restituent les couleurs d'accompagnement y compris la plupart des références Pantone.
L’IndiChrome de HP, développé par Pantone spécifiquement pour les presses Indigo, permet une qualité d’impression proche de l’offset conventionnelle grâce au système intégré de compensation de point qui élimine l’élargissement de l’offset. Les points étant uniformément imprimés et réguliers, le transfert de la couleur est plus qualitatif. La particularité de HP ElectroInk est de n'utiliser qu'un seul ensemble de couleurs pour tous les standards. L’épaisseur de l’encre – donc la densité de couleurs – est modifiée électroniquement permettant ainsi une rigueur optimale dans la gestion des paramètres qualité.
Figure 18 - 6 couleurs de l'IndiChrome d'HP : Noir, Cyan, Magenta, Jaune + Orange, Violet |
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Figure 19 - Impression de points : ElectroInk IndiChrome |
Figure 20 - Impression de points : offset |
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Figure 21 - Gamut Opaltone |
Au début des années 90 l'expression "couleur de haute fidélité" a été conçue pour mieux introduire les processus d'impression avec plus de quatre couleurs. En 1998, Opaltone a identifié les insuffisances dans les systèmes Hi-fi, le CMYK (=CMJN) et de tons directs.
La solution Opaltone® Certified™ est un système de reproduction de Digital Color™ qui utilise CMYK plus un R'G'B (=RVB) qui fournit une gamme de couleurs étendue au-delà de CMYK et réduit en même temps l’inventaire des tons directs à seulement sept couleurs de processus. Ceci est totalement réalisé par le mélange numérique des CMYK R,G,B dans des trames de demi-tons. Ce qui a mené au développement complet de l'OMS™ (système assorti d'Opaltone) comprenant :
Figure 22 - 7 couleurs de l'Opaltone : Noir, Cyan, Magenta, Jaune + Orange, Vert, Bleu |
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Logiciel Opaltone® CX : c'est un plug-in pour Adobe Photoshop pour la séparation couleur en multichromie. Opaltone CX peut séparer n'importe quelle Image source Lab, de RVB ou de CMYK dans CMYK + R', G', ou B'. Les séparations R'G'B sont entièrement intégrées, ce qui signifie que n'importe quelle image peut être séparée jusqu'à 5, 6, ou 7 couleurs.
Opaltone® CX peut également séparer une image dans juste 6 couleurs : CMY+R,G,B. Élimination du besoin “de la séparation noir “ (fréquent en flexographie). À l'encre noire est maintenant numériquement simulé avec la balance des gris du R'G'B d'Opaltone.
Figure 23 - Combinaison de couleurs Opaltone | ||
Il faut admettre que l’impression quadrichrome est principalement un processus trichromatique de reproduction. Toutes les couleurs sont obtenues à partir des trois couleurs de base : cyan, magenta et jaune. L’ajout du noir ne change rien à ce principe de base.
Les filtres utilisés pour séparer les couleurs doivent être impérativement adaptés aux encres. La séparation couleur en quadrichromie repose sur le principe du mélange soustractif de la couleur. Les points de l’image tramée sont d’une certaine manière isolés les uns à côté des autres et, en même temps, surimprimés. On retrouve autant la synthèse soustractive (la surimpression de surfaces de points de trame à l’aide de couleurs uniques) que la synthèse additive (l’intégration par l’œil de l’observateur des couleurs uniques des points de trame isolés).
Petits et juxtaposées, les points de trame produisent un effet similaire à la synthèse additive des couleurs induites par les couches phosphorescentes d’un écran couleur. La composition soustractive de couleurs se produit exclusivement en surimprimant des surfaces assez grandes de couleur. Le film d’encre appliqué sur le papier doit être transparent car il fonctionne comme un filtre couleur différemment des couleurs en tons directs appelées également solid colors.
Figure 24 - Synthèse soustractive | Figure 25 - Synthèse additive | |||
En impression offset conventionnelle, les différents éléments des trames se forment strictement selon la loi de la synthèse soustractive. On travaille avec les trois couches de couleurs transparentes : Jaune (Y), Rouge-Magenta (M) et Bleu-Cyan(C). Dans ces cas, l´épaisseur des couches reste identique. Les valeurs des teintes sont simulées au moyen des trames. La grandeur des points de trame peut varier entre zéro (papier blanc) et 100% (surface intégrale de la couche de couleur).
Les endroits vierges entre les éléments de trame imprimés représentent des quantités partielles de la couleur de base blanche qui a le devoir de compenser les valeurs différentielles. A l´endroit de l´image qui ne présente qu´une seule couche de couleur, nous avons affaire à des quantités partielles des couleurs fondamentales chromatiques jaune, magenta et cyan.
Si, à un endroit de l´image, se trouvent des éléments de trame de deux couches chromatiques superposées, apparaissent les couleurs secondaires : Rouge-Orange (R), Vert (G) et Bleu-Violet (B).
Si, en fin de compte, des éléments de trame de toutes les trois couches chromatiques se superposent, nous avons affaire à des quantités partielles de la couleur achromatique noire, en tant que couleur tertiaire.
Si nous observons les structures des trames d´une impression en offset conventionnelle à travers une loupe, nous pouvons distinguer des éléments de trame de toutes les huit couleurs fondamentales de Küppers.
Si cette adaptation n’est pas optimale, des transformations couleurs supplémentaires sont nécessaires grâce à la gestion de la couleur.
Figure 26 - Orientation d'angle dans la séparation couleurs en quadrichromie | ||||
Les angles de tramage standard dans la quadrichromie sont :
Figure 27 - Angles de tramage standard en quadrichromie | ||
L’expérience a montré que lorsque des couleurs sont additionnées, les couleurs complémentaires doivent prendre les mêmes angles. Ainsi, dans l’hexachromie de Pantone Hexachrome, l’orange se superpose au cyan et le vert au magenta par exemple.
Ceci n’exclut pas totalement le moirage et exige la maîtrise des engraissements et du transfert film-plaque, si l'on est dans un cas de computer-to-film (CTF). La trame aléatoire, appelée aussi trame stochastique, peut être une bonne alternative au moirage. En outre, elle permet de lisser l’image et d’affiner le rendu en fonction des zones et des détails.
Figure 28 - Trame conventionnelle | Figure 29 - Trame aléatoire ou trame stochastique | |||
Quelques exemples de trames en images :
Qualité couleur | Color system | Nombre couleurs | Procédé | Caractéristiques | Avantages | Inconvénients |
Digital Process 4C | CMJN | 04 | Numérique | Impression dans les limites du gamut | Faible consommation d'encre Rapidité |
Granulation Gamut couleur restreint |
Dark/Light 6C | CMJN+ Clight, Mlight | 06 | Numérique | Produit une image lisse/4C avec faible granulation | Optimise les couleurs imprimées dans les zones claires | Plus grande consommation d'encre Vitesse moins grande |
Dark/Light 8C | CMJN+ Clight, Mlight, Jlight, Nlight | 08 | Numérique | Produit une image lisse/4C, 8C avec faible granulation | Optimise plus les couleurs imprimées dans les zones claires | Plus grande consommation d'encre Vitesse moins grande |
Dark/Light 12C | CMJN+RVB+ Clight, Mlight, Jlight, Nlight | 12 | Numérique | Produit une image lisse/4C, 8C Qualité photo |
Optimise encore plus les couleurs imprimées dans les zones claires Gamut plus grand |
Plus grande consommation d'encre Vitesse moins grande |
Quadrichromie | CMJN | 04 | Conventionnel Numérique |
Impression dans les limites du gamut | Faible consommation d'encre | Gamut optimisé mais restreint |
Quadrichromie + Spot Colors | CMJN + illimité en option | Illimité | Conventionnel Numérique |
Tons directs permettent des couleurs spéciales qui ne sont pas dans le gamut | Consommation d'encre très importante | Temps important sur toute la chaîne pour tons directs |
Hexachrome Pantone | CMJN + Orange, Vert | 06 | Conventionnel Numérique |
Gamut plus large Amélioration des oranges et verts |
Moitié consommation encre importante T.D. | Limitations du marché Non adaptation de la gestion couleur |
Indichrome (HP) Digital Color | CMJN + Orange, Violet | 06 | Conventionnel Numérique |
Gamut plus large Amélioration des oranges et violets |
Moitié consommation encre importante T.D. | Limitations du marché Non adaptation de la gestion couleur |
Opaltone Digital Color | CMJN + RVB | 07 | Conventionnel | Gamut plus large | Moins consommation encre que T.D. | Limitations du marché Non adaptation de la gestion couleur |
Xcolors (PixelWorld) | Illimité | Adaptation totale à la gestion de la couleur |
Tableau 1 - Comparaison qualitative des systèmes multichromes
Selon Pira International, le marché mondial de l’impression pour la décennie 2000 -2010 sera dominé par l’Amérique du Nord 33%. L’Asie, avec la Chine et l’Inde, comptera pour 30% L’Europe arrive en troisième position avec 29%. Le déclin du marché des procédé conventionnels notamment de l’offset se confirme au profit du numérique à l’horizon 2015 selon l’étude du Sicogif portant sur l’avenir de l’imprimé.
2002/2003 | 2005/2006 | 2007/2008 | Per cent growth 2002/03 to 2007/08 (%) |
|
Austria | 47 | 63 | 76 | 61.7 |
Belgium and Luxembourg | 59 | 79 | 95 | 61.0 |
Denmark | 30 | 40 | 48 | 60.0 |
Finland | 30 | 40 | 48 | 60.0 |
France | 348 | 463 | 560 | 60.9 |
Germany | 478 | 636 | 770 | 61.1 |
Italy | 336 | 447 | 541 | 61.0 |
Netherlands | 94 | 125 | 151 | 60.6 |
Portugal | 29 | 39 | 47 | 62.1 |
Spain | 230 | 306 | 370 | 60.9 |
Sweden | 53 | 64 | 78 | 47.2 |
Switzerland | 41 | 55 | 66 | 61.0 |
UK and Ireland | 378 | 503 | 609 | 61.1 |
Total | 2 153 | 2 860 | 3 459 | 60.7 |
Tableau 2 - Marché de l'impression couleur numérique
de l'Europe de l'Ouest (millions d'euros)
Source : Pira International
Figure 30 - Marché de l'impression couleur numérique de l'Europe de l'Ouest en 2007/2008 (millions d'euros) Source : Pira International |
||
Dans son numéro hors série 2007, Pira International annonce les chiffres de l’Europe de l’Ouest 2007/2008. Le marché de l’impression numérique couleur est favorable à l’Allemagne qui vient en tête de liste avec une croissance du marché de 22%, suivie par la Grande-Bretagne avec 18%. La France et l'Italie sont quant à elles dans des positions presque équivalentes avec 16%. Ce classement se maintient depuis 2002 mais les volumes ont baissé depuis, sauf pour l’Allemagne qui reste leader du marché européen.
En 2007/2008, le marché européen du numérique occupe 7,14% du marché global de l’impression avec une croissance d’environ 62% relativement à 2002/2003. Le marché de l’impression numérique couleur occupe 25,8% du marché de global de l’impression numérique.
2002/2003 | 2005/2006 | 2007/2008 | Notes | |
Total print market | 116 647 | 135 920 | 146 428 | |
Total graphics market | 92 663 | 106 744 | 113 248 | |
Combined print and graphics market | 203 310 | 242 664 | 259 676 | 26% of world market |
Digital colour print | 2 153 | 2 860 | 3 459 | 25.8% of total digital market |
Total digital print | 8 334 | 11 093 | 13 423 | 7.14% of print market |
Tableau 3 - Marché de l'impression couleur numérique
de l'Europe de l'Ouest / Marché global de l'impression (millions d'euros)
Source : Pira International
Les marchés spécialement concernés par l’impression multichrome au-delà de quatre couleurs sont :
2002/2003 | 2005/2006 | 2007/2008 | % growth 2002/03 to 2007/08 | CAGR (%) | |
Catalogues | 137.7 | 164.8 | 188.3 | 39.8 | 6.9 |
Newspapers | 109.3 | 133.0 | 149.2 | 36.5 | 6.4 |
Direct mail | 135.1 | 164.8 | 188.3 | 39.4 | 6.9 |
Magazines | 295.9 | 406.9 | 490.4 | 65.7 | 10.6 |
Books | 167.5 | 212.1 | 146.7 | -12.4 | -2.6 |
Office stationery | 59.4 | 58.6 | 55.7 | -6.2 | -1.3 |
Labels | 87.7 | 129.8 | 167.0 | 90.4 | 13.7 |
Packaging | 397.7 | 568.9 | 718.6 | 80.7 | 12.6 |
Transactional | 76.2 | 98.5 | 133.8 | 75.6 | 11.9 |
Promotional, brochures, inserts |
88.2 | 117.2 | 137.4 | 55.8 | 9.3 |
Commercial | 53.5 | 707.0 | 848.1 | 58.5 | 9.7 |
Bilboards and point of sale | 66.5 | 96.8 | 132.7 | 99.5 | 14.8 |
Subtotal | 2 153.2 | 2 858.4 | 3 356.2 | 55.9 | 9.3 |
Colour printers 30-49cm | 225.0 | 274.5 | 315.6 | 40.3 | 7.0 |
Colour printers >50cm | 298.0 | 342.7 | 383.8 | 28.8 | 5.2 |
Subtotal | 523.0 | 617.2 | 699.4 | 33.7 | 6.0 |
Total | 2 676.2 | 3 475.6 | 4 055.6 | 51.5 | 8.7 |
Tableau 4 - Marché de l'impression couleur numérique
de l'Europe de l'Ouest par secteurs (millions d'euros)
Source : Pira International
Le livre est le parent pauvre de l’industrie du secteur. Ses chiffres baissent et se justifient sans doute par la multiplication des supports numériques et le temps passé devant Internet au dépens de la lecture.
Pour l’année 2007/2008 relativement à 2003/2004, au même moment le pourcentage de croissance de l’emballage et de l’étiquettes atteignent des chiffres records totalisant une moyenne de croissance de 85,5 %, sachant que le volume se concentre dans ces secteurs du marché de l’impression et que la multichromie est fort utilisée par l’ajout de tons directs dans l’emballage.
Le promotionnel est à 55,8% de taux de croissance. Les catalogues et magazines totalisent une moyennes de 52,75 % de taux de croissance. 85% des installations de presses numériques en France en 2006 sont assurés par les gros fournisseurs : Xerox,HP, Xeikon, MGI, Kodak. Leur pouvoir de négociation est tel que l'évolution de leur offre dictent les tendances d’évolution du secteur graphique.
Figure 31 - Presse HP Indigo 5000 |
Avec sa série Indigo, HP révolutionne la technique en introduisant l’offset numérique mais confirme aussi la suprématie de ce procédé en terme de qualité couleur, ce qui confirme la stabilité de sa part de marché en tant que procédé conventionnel et donc des qualités intrinsèques de l’imprimé dont la couleur.
Elle apporte une avancée importante dans la notion d’homogénéisation des éléments de la couleur le long de la chaîne de production en créant une encre Electroink et l'IndiChrome spécialement mis au point pour son hexachromie.
Les paramètres d’encre, d’encrage, de gestion de la température sont précis et peuvent faire l’objet d’amélioration plus conséquente.
Le Rips ICISS est récupéré au profit de la série Indigo. Il est probablement l’un des seuls existant auprès du MCS (récupéré par Heidelberg).
HP occupe la première place sur le marché depuis 2001 jusqu’à aujourd’hui avec la série de presses Indigo. Dans ce contexte, s’ajoutent des investissements de certaines imprimeries comme Imprimerie Chirat dans le développement logiciel d’outils de séparation, de profilage, d’épreuvage qui peuvent laisser croire à l’émergence d’un créneau nouveau de développement.
L’idée est renforcée par les alliances diverses.
XRite rachète le fournisseur d’appareils de mesure couleur et de logiciels de gestion couleur Gretag Macbeth puis Pantone, le leader de la fourniture de la couleur tous secteurs confondus qui reste le principal fournisseur d’autres multichromies (Indichrome). XRite se place en première position mondiale sur le marché des solution couleurs.
2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | Machine price range (€) | |
AB Dick Colour | 1.00 | 2.00 | 3.50 | 4.00 | 5.00 | 6.50 | 8.00 | 10.00 | 160.00 |
Aprion | 6.00 | 10.50 | 14.00 | 17.50 | 21.00 | 24.50 | 28.00 | 32.00 | price on asking |
Datrix | 2.00 | 4.50 | 9.00 | 13.50 | 18.00 | 22.50 | 27.00 | 31.50 | 900.000 upwards |
Canon 5000+ | 3.20 | 3.90 | 4.00 | 4.40 | 4.80 | 4.40 | 4.00 | 3.00 | 101.00 |
Canon 3200 | 0.00 | 0.00 | 66.00 | 30.00 | 35.00 | 40.00 | 45.00 | 50.00 | 30.000 |
Elcorsy ELCO400 | 0.00 | 0.00 | 0.00 | 0.00 | 2.00 | 2.00 | 4.00 | 4.00 | 2.000.000 |
(Heidelberg) NexPress 2100 | 4.00 | 4.80 | 7.20 | 15.69 | 18.65 | 20.32 | 22.16 | 14.50 | 480.000 |
Heidelberg SM7 4 DI | 2.65 | 3.98 | 5.30 | 5.30 | 7.95 | 10.60 | 14.57 | 15.36 | 1.325.000 |
Heidelberg QM DI-Pro | 55.00 | 60.00 | 63.00 | 64.00 | 66.00 | 68.00 | 70.00 | 72.00 | 520.000 |
HP Indigo | 75.00 | 100.00 | 125.00 | 150.00 | 175.00 | 200.00 | 225.00 | 250.00 | $200.000 - $400.000 |
Inca Digital | 2.40 | 7.20 | 8.80 | 10.40 | 11.20 | 12.00 | 14.40 | 14.50 | price on asking |
KBA 46 Karat | 1.00 | 2.00 | 2.60 | 3.20 | 5.20 | 7.00 | 8.80 | 11.00 | 440.000 |
KBA 74 Karat | 1.00 | 2.00 | 2.60 | 3.20 | 5.20 | 7.00 | 8.80 | 950.000 | |
Komori S40D | 0.00 | 0.00 | 10.00 | 13.00 | 15.00 | 17.00 | 20.00 | 23.00 | price on asking |
MAN Roland Dicoweb 320 |
0 | 0 | 3 | 4 | 4 | 5 | 6 | 7 | price on asking |
Konica Minolta 8550 | 0 | 0 | 0 | 30 | 34 | 38 | 42 | 46 | 41.000 |
Océ 700 and VarioPrint 5000 | 10.2 | 14.96 | 17.68 | 20.4 | 23.13 | 26 | 28.5 | 31 | 170.000 |
Ryobi | 2 | 4 | 6 | 8 | 10 | 13 | 15 | 17 | 390.000 |
Sakurai 74 EPI-DI | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 820.000 |
Screen Truepress | 1.1 | 1.7 | 2 | 2.5 | 3 | 4 | 5 | 6 | 400.000 |
Scitex Digital Printing | 15 | 25 | 34.5 | 41 | 46 | 52 | 58 | 63 | 1.150.000 |
Xerox DocuColor 2045/2060 series |
25 | 27 | 29 | 31.3 | 33.9 | 36.4 | 38.9 | 40.5 | 120.000 - 180.000 |
DocuColor 3535 | 6 | 7.2 | 8.4 | 10.8 | 12.6 | 16.2 | 18.9 | 20 | 52.000 |
DocuColor 6060 | 0 | 0 | 7.5 | 8.3 | 9.13 | 10.05 | 11 | 11.6 | 213.000 |
iGen3 | 0 | 0 | 5.6 | 11.2 | 11.98 | 12.81 | 13.7 | 14.65 | 800.000 |
Xeikon DCP 3 20D/500D | 34 | 68 | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | price on asking |
Total | 246 | 348 | 444 | 501 | 576 | 653 | 735 | 796 |
Tableau 5 - Presses numériques les plus vendues en Europe de l'Ouest par secteurs (en milliions d'euros)
Source : Pira International
Conception | Proofing & color management | Separation | Printing | ||||||||
Printing system | Color system | Number of colors | Graphic softwares | Screen new data | Profiling and proofing | Mesure tools | Licences of proofing | Proofing printers | Color separation | Printers | Inks |
Four-color process | CMJN | 04 | AdobeSuit QuarkXPress Corel Suit Macromedia, etc |
EFI/Bestcolor EFI colorproofXF Techno print (Mac) Gmg colorproof Prinergy (Creo) Alwan color Dalim Xrite-GretagMacbeth Esko flexproof ProofMaster, etc. |
Xrite / Gretag Datacolor Konica Minolta Techkon, etc. |
All the market solutions | All the market solutions | Agfa Apogee, Prinergy (Creo), Fiery, etc. | All the market solutions | Sicpa, Sun Chemical, Coates Lorilleux, etc. | |
Spot colors (direct tones) | Pantone, DIC, NCS, Focoltones, Toyo, Trumach, HKS, RAL |
CMJN+ unlimited spot colors | " | " | " | " | " | " | " | " | " |
Six color process hexachromie | Pantone Hexachrome Xcolors (PixelWorld) |
06 CMJN + Orange, Green |
Adobe Photoshop, Adobe Illustrator, Macromedia free hand, QuarkXPress, Corel suite |
Eizo Nanao Technologies écran LCD
|
ColorSuite for Hexachrome de Pantone (HexWare® , Pantone solid in hexachrome Guide, pantone color bridge coated euro, Hexachrome test form et test form CD. |
||||||
Systeme Monaco MonacoProfiler™ Créo Inc Itec
|
Spectrocolorimeter ColorCue of Pantone Densitometer non adapted |
Dupont Digital WaterProof®/ Chromalin® AX4 digital waterproof WaterProof/Cromalin CVLatran Technologies LLC Polaroid graphic’s imaging’s Prediction 1420 (formerly PolaProof™ Digital Halftone Proofing System Fuji Color Art FinalProof Kodak Polychrom KodakTM App Matchprint™ Negative Color Proofing Film with HiFi Proofing Set Matchprint Digital Halftone Proof with HiFi Color Roland HiFi Jet Pro HiFi Jet |
Epson stylus pro 10600 (Ultrachrome) Roland Gimlé Limited’s |
Logiciel MCS de linotype (issued of Eder and having joined heidelberg) not marketed anymore ICSS adapted in Hexware Pantone XRite/Gretag |
Waterless offset, flexo > 6 Couleurs Heidelberg Manroland Komori Mimaki, |
Encres Pantones Hexachrom Lorilleux, hexachrome, |
|||||
Indichrome of HP | 06 CMJN+ Orange, Purple |
Gmg ColorProof XF 4.5 |
Spectrocolorimeter Densitometer non adapted |
HP Z21005 HP Z3100 |
ICISS for Indigo .X-Rite/Gretag Macbeth |
Indigo HP Series |
ElectroInk HP | ||||
Seven Color Process Heptachromie |
Opaltone Xcolors (PixelWorld) |
07 CMJN+ RVB |
HP Z21005 HP Z3100 |
Plug-in for A.Photoshop Opaltone® CX |
|||||||
7 colors and more | Xcolors (PixelWorld) |
Tableau 6 - Technologies pour systèmes multicouleurs
Figure 31 - Diagramme de Porter sur le marché de l'impression multichrome | ||
Forces | Faiblesses |
|
|
Opportunités | Menaces |
|
|
Tableau 7 - Matrice de Swot analysant le marché de l'impression multichrome
Si l’on se base sur l’étude de tendances faite par Pira International, se confirme alors le développement de l’impression numérique voire l’accélération du transfert vers l’impression numérique, de l’automatisation des flux (JDF) avec des tirages certes plus courts mais plus performants la législation européenne en matière d’utilisation des solvants aidant. La couleur, la séparation couleur, le tramage des séparations couleur, la gestion de la couleur, les outils de mesure de la couleur, les logiciels graphiques, vont trouver un terrain favorable pour une évolution plus rapide.
En offrant des solutions techniques, le numérique contribuera à améliorer les procédés conventionnels dans l’application de la multichromie car on n’a pas encore inventé des procédés à la hauteur de l’offset dans la qualité de d’impression des beaux livres, des supports associés à l’industrie du luxe, même si les volumes baissent dans ces créneaux d’impression et même si l’adoption des flux numériques en amont de l’impression conventionnelle reste inévitable.
Le développement des moyens automatisés de l’impression multichrome notamment dans la partie prépresse des procédés conventionnels viendra de son concurrent : le numérique. Le retard accusé par l’impression couleur multichrome, souvent justifié par la contrainte de la gestion colorimétrique, sera compensé par l’adoption et le passage grandissant au numérique de toutes les imprimeries voulant survivre dans le marché. Cette progression notamment dans les marchés de l’impression du beau livre, du luxe et des œuvres d’art sera justifiée par la baisse des volumes et donc la nécessité de se battre par un ajout de qualité couleur. Certaines actions économiques comme le rachat d'X-Rite, de Gretag McBeth principal fournisseur d’outils de mesure de la couleur, et de Pantone principal fournisseur de couleurs et ayant déja développé des solutions couleurs pour un leader du marché de l’impression HP pour ses Indigo avec l’encre IndiChrome. Les fusions témoignent des tendances futures. Des imprimeries, comme l'Imprimerie Chirat, se sont dotées de moyens logiciels d’automatisation de la séparation couleur multichrome à fort coût pour développer leur qualité de reproduction couleur. Ce qui témoigne peut être de la tendance d’évolution de la multichromie, autant en conventionnel qu’en numérique.
Avec la baisse des volumes notamment dans l’impression haute qualité couleur dans les marchés qui l'intéressent, l’offset résistera mal à l’explosion numérique. Tout investissement dans la multichromie des procédés conventionnels serait un trop grand risque pour les imprimeurs du domaine même si les moyens évoluent. La couleur, étant relative pour le profane client indirect (comme l’acheteur du livre ou d’un magazine), ne ferait pas trop grande différence.
L’industrie du luxe cible un marché relativement restreint. Pour vendre plus, l’imprimeur devra être innovant et créatif et répondre à l’engouement technologique des clients en stabilisant la qualité couleur de la multichromie (+ tons directs) et en y introduisant des plus values technologiques. Incorporation des encres spéciales à effet (flagrances micro-encapsulées, encres changeant avec la température), marquage laser pour la traçabilité et la sécurité, électronique imprimée, identification par radio fréquence (RFID), images lenticulaires changeant avec le changement de l’angle de perception ou à effet de zoom sur certaines parties.
1. Les encres Dark/Lights 6C ? Dark/Lights 8C ? Elles ne sont pas de véritables multichromies au-delà de la quadrichromie qu’elles englobent.
2. Les seules multichromies réellement existantes au-delà de quatre couleurs sont :
3. Le retard dans le développement de la multichromie est dû à celui du développement des logiciels de séparation de couleurs, des logiciels d’épreuvage et d’outils de gestion couleur dédiés à la multichromie.
4. L'investissement de certaines imprimeries, comme l'Imprimerie Chirat, dans le développement logiciel d’outils de séparation, de profilage et d’épreuvage peuvent laisser croire à un créneau nouveau. L’idée est renforcée par les alliances diverses – X-Rite rachète le fournisseur d’appareils de mesure couleur et de logiciels de gestion couleur Gretag MacBeth puis Pantone, le leader de la fourniture de la couleur tous secteurs confondus et qui reste le principal fournisseur d’autres multichromie (IndiChrome). X-Rite se place en première position mondiale sur le marché des solution couleurs.
4. Parmi ces systèmes couleur, celui qui a connu le plus de moyens est l’Hexachrome de Pantone, plus ancien, plus expérimenté et mieux doté. Celui qui peut induire le plus de moyens est sous l’impulsion de Pantone devenu X-Rite : c’est l’Indichrome de HP car il se positionne dans le marché en forte croissance de l’impression couleur numérique.
5. Les différentes certifications développées par le Sicogif pour garantir la qualité et le respect des normes ainsi que la tendance des fournisseurs de couleurs (Pantone, Opaltone) à dresser des listes de clients généraliseront l’emploi des procédés plus qualitatifs d’une part et renforçant l’apparition d’un nouveau genre de groupements et donc la position de la multichromie, d’autre part.
6. L’essor grandissant et confirmé de l’impression numérique va de plus en plus révolutionner le prépresse et donner à l’impression, tous procédés confondus, les moyens de développer la multichromie. Cependant, la baisse globale des volumes d’impression, la gestion d’une entreprise nécessitant des choix stratégiques pour de meilleurs ventes et le maintien de la position concurrentielle pourraient favoriser davantage l’adoption des substituts technologiques que la qualité couleur. Cette dernière, qui n’est déjà pas si mauvaise, continuera à progresser mais dans une moindre proportion que le reste des moyens nouveaux de l’imprimé. La couleur peut être la valeur d’investissement à long terme. Certaines des plus values technologiques passeront le cap de la mode notamment celles liées à la sécurité, la traçabilité, alors que celles à valeur d’effet (images lenticulaires, encres micro-encapsulées, encres à fragance) disparaîtront avec le temps.
La couleur, quant à elle en tant que qualité intrinsèque, continuera certainement à exister comme valeur sûre.
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